Psaume 42
Comme une biche soupire après l'eau du ruisseau, moi aussi, je soupire après toi, ô Dieu. J'ai soif de Dieu, du Dieu vivant. Quand pourrai-je enfin entrer dans son temple, pour me présenter devant lui ? Jour et nuit, j'ai ma ration de larmes, car on me dit sans cesse: «Ton Dieu, que fait-il donc?» Je veux laisser revenir les souvenirs émouvants du temps où j'avançais en tête du cortège vers la maison de Dieu, avec la foule en fête, criant à Dieu sa reconnaissance et sa joie. A quoi bon me désoler, à quoi bon me plaindre de mon sort? Mieux vaut espérer en Dieu et le louer à nouveau, lui, mon Sauveur et mon Dieu.
Une rose c’est beau, même si ça pique!
De plus en plus de personnes témoignent en disant qu’elles souffrent de solitude. La situation actuelle, liée au coronavirus nous prive de nombreux liens et rencontres. Le sentiment d’isolement peut vite devenir pesant.
Le Psaume 42 vient justement nous parler de solitude. Le psalmiste est au plus mal, il souffre. Il est très éloigné du temple, la distance est tellement grande qu’il lui faudra des semaines de marche. Il se sent seul. Il fait alors une démarche qui va orienter sa perspective dans une nouvelle direction: il nomme dans sa prière son émotion, son désarroi. Il met des mots sur sa douleur.

